Ce
coffret de 6 CDs regroupe de nombreuses
ressources de sophrologie, relaxation, thérapie cognitive et
comportementale,
hypnose ericksonienne et programmation neuro-linguistique
consacrées
au traitement des obsessions ou du trouble obsessionnel compulsif.
Près
de 8 heures d'enregistrement réalisées par
Jérôme
Boutillier, spécialiste des troubles anxieux. De
nombreux composants
des troubles obsessionnels sont abordés : traitement
des peurs, traitement de la compulsion, traitement de
l'anxiété,
remise en cause du perfectionnisme, désensibilisation aux
manifestations
anxieuses, développement de la confiance en soi, traitement
des
manifestations dépressives, remise en cause de la
pensée
anxieuse, des croyances, gestion du stress,
régénération,
développement de la force intérieure. Ce coffret est accompagné d'un
descriptif pour vous guider
dans
votre démarche. Un outil complet et puissant de
remise en
cause des obsessions et compulsions. En
savoir plus
Se
libérer de l'angoisse - 2 CD ou
téléchargement immédiat Psycho-D
Editions vous propose un double CD regroupant 6 séances
complémentaires
consacrées au traitement des crises d’angoisse ou
paniques, par
J. Boutillier, spécialiste des troubles anxieux. De
nombreuses ressources
sont utilisées (relaxation, sophrologie, hypnose
ericksonienne,
programmation neuro-linguistique…) dans une
démarche simple, naturelle
et très efficace : détente corporelle et mentale,
travail
du schéma corporel, travail respiratoire, gestion du stress,
traitement
de l’anxiété proprement dite,
préparation aux situations
génératrices de stress ou d’angoisse,
désensibilisation
à l’angoisse, remise en cause de
l’hypervigilance. Un outil complet
de remise en cause des crises d’angoisse ou crises de
panique. En
savoir plus
En
quelques mots
Le trouble
obsessionnel compulsif est un trouble anxieux. Il se définit
par
la présence à forte fréquence et dans
une dimension
handicapante, d’obsessions et/ou de compulsions.
- Ce trouble
concerne 3 à 4% de la population.
- Le dénut
du trouble se situe généralement à
l’adolescence ou
à l’age adulte (60% avant 25 ans), plus rarement
pendant l’enfance
(1%)
Critères
diagnostiques DSM IV
A. Existence
soit d'obsessions soit de compulsions:
Obsessions
définies par (1), (2), (3) et (4):
(1) pensées,
impulsions ou représentations récurrentes et
persistantes
qui, à certains moments de l'affection, sont ressenties
comme intrusives
et inappropriées et qui entraînent une
anxiété
ou une détresse importante.
(2) les pensées,
impulsions ou représentations ne sont pas simplement des
préoccupations
excessives concernant les problèmes de la vie
réelle.
(3) le sujet
fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces
pensées, impulsions
ou représentations ou pour neutraliser celles-ci par
d'autres pensées
ou actions.
(4) les sujet
reconnaît que les pensées, impulsions ou
représentations
obsédantes proviennent de sa propre activité
mentale, (elles
ne sont pas imposées de l'extérieur comme dans le
cas des
pensées imposées).
Compulsions
définies par (1) et (2):
(1) comportements
répétitifs (p. ex., lavage des mains, ordonner,
vérifier)
ou actes mentaux (p. ex., prier,
compter, répéter
des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé
à accomplir
en réponse à une obsession ou selon certaines
règles
qui doivent être appliquées de manière
inflexible.
(2) les comportements
ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser
ou à
diminuer le sentiment de détresse ou à
empêcher un
événement ou une situation redoutés;
cependant, ces
comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation
réaliste
avec ce qu'ils proposent de neutraliser ou de prévenir, soit
manifestement
excessifs.
B. À
un moment durant l'évolution du trouble, le sujet a reconnu
que
les obsessions ou les compulsions étaient excessives ou
irraisonnées.
N.B.: Ceci ne s'applique pas aux enfants.
C. Les obsessions
ou compulsions sont à l'origine de sentiments
marqués de
détresse, d'une perte de temps
considérable
(prenant plus d'une heure par jour) ou interfèrent de
façon
significative avec les activités habituelles du sujet, son
fonctionnement
professionnel (ou scolaire) ou ses activités ou relations
sociales
habituelles.
D. Si un autre
trouble de l'axe 1 est aussi présent, le thème
des obsessions
ou des compulsions n'est pas limité à ce dernier
(p. ex.,
préoccupation liée à la nourriture
quand il s'agit
d'un trouble des conduites alimentaires; au fait de s'arracher les
cheveux
en cas de trichotillomanie; inquiétude concernant
l'apparence en
cas de peur d'une dysmorphie corporelle; préoccupations
à
propos de drogues quand il s'agit d'un trouble lié
à l'utilisation
d'une substance; crainte d'avoir une maladie
sévère en cas
d'hypocondrie; préoccupation à propos de besoins
sexuels
impulsifs ou de fantasmes en cas de paraphilie; ou ruminations de
culpabilité
quand il s'agit d'un trouble dépressif majeur).
E. La perturbation
ne résulte pas des effets physiologiques directs d'une
substance
ni d'une affection médicale
générale.
Ce trouble
apparaît parfois dans l'enfance mais plus souvent
à l'adolescence
ou au début de l'âge adulte. Il débute
soit de façon
très graduelle, soit de façon rapide suite
à un traumatisme
ou un stresseur aigu.
Lorsque les
peurs associées aux troubles obsessionnels-compulsifs (ex.
peur
de se contaminer, de frapper son enfant avec un couteau) conduisent
à
l'évitement (ex., ne pas se servir d'un couteau en
présence
d'un enfant) ou à des rituels, i. e. des compulsions (ex.,
se laver
les mains), ces comportements réduisent
l'anxiété.
Le soulagement ainsi apporté contribue à
renforcer et maintenir
la maladie.
Deux techniques
s'avèrent efficaces pour traiter les troubles
obsessionnels-compulsifs:
s'exposer aux situations qui amènent
l'anxiété reliée
des obsessions et ne pas répondre à ces
obsessions par la
compulsion. Par exemple, pour une personne ayant peur de se contaminer
en touchant des objets, il s'agira de s'habituer graduellement
à
toucher des objets sans se laver les mains. L'exposition permet une
habituation
qui amène une diminution de l'anxiété.
L'approche
cognitive stricte, c'est-à-dire la modification des
croyances inadaptées,
s'avère infructueuse.
Précision
des termes – L’obsession
: « pensée, impulsion ou
représentation récurrentes
et persistante, intrusive et inappropriée,
entraînant une
anxiété ou une détresse importante. Le
sujet fait
des efforts pour ignorer ou réprimer ou neutraliser ces
pensées
par d'autres pensées ou actions. Le sujet
reconnaît que les
pensées proviennent de sa propre activité mentale
»
L’obsession
est une pensée automatique. Elle s’impose
à à l’esprit,
contre la volonté du sujet, au contraire
d’actions comme
se rappeler, réfléchir ou effectuer un travail
intellectuel
divers, qui elles, sont décidées, non
subies.
La nature
particulière de l’obsession est donc
d’être consciente mais
involontaire.
Cette
pensée
automatique est :
-
Sensée
: elle a un sens. L’obsession se construit sur le
réel. Peur de
se salir, de commettre une erreur ou de se comporter d’une
manière
dysfonctionnelle ne sont pas complêtement fausses ou
absurdes.
- Constante
: une obsession à un sens. Ce sont donc constance,
fréquence,
durée, souffrance engendrée, … selon
leur importance, degré
de développement, intensité qui lui donneront un
caractère
dysfonctionnel voire pathologique.
Exemples
d’obsessions :
- la saleté
- les germes
(bactéries, virus, champignons, parasites)
- la peur
de la contamination
- la peur
d'avoir des pensées odieuses sur la religion ou la
sexualité
- la peur
d'acte ou d'impulsions violentes
- la peur
de l'agression ou d’agresser (écraser
quelqu’un avec sa voiture)
- le besoin
de symétrie (mettre les objets en ligne ou dans un certain
ordre
etc)
- le besoin
d'ordre
- la peur
de ne pas pouvoir se débarrasser de choses inutiles
- La compulsion
(rituel) : « comportement
répétitif ou acte mental
que le sujet se sent poussé à accomplir en
réponse
à une obsession ou selon certaines règles
appliquées
de façon inflexible. Ce comportement est destiné
à
neutraliser ou diminuer le sentiment de détresse ou
à empêcher
un événement ou une situation
redoutés. »
Quelques
aspects
:
- le rituel
est dépendant d’une obsession
pré-jacente.
- Le rituel
peut être absurde, mais aussi être issu
d’un raisonnement logique.
- La compulsion
apporte un bien-être à court terme, bien que
relatif
- Le sujet
est conscient de la demesure de la compulsion, ou de son
caractère
illogique.
Exemples
de compulsions
- toilette
abusive
- peur injustifiée
d'être atteint des maladies graves, de cancer
(hypocondrie)
- vérifications
trop fréquentes (d'une porte fermée, d'une
arrivée
de gaz, …)
- calculs
mentaux
- formules
conjuratoires
- achats incontrôlés
et excessifs
- nettoyages
excessifs
- toucher
répétitif des objets
- s'arracher
des mèches de cheveux (trichotillomanie)
- se gratter
inutilement
- se ronger
les ongles (onychophagie)
- troubles
des conduites alimentaires (anorexie, boulimie)
- envie de
voler (kleptomanie)
Test
du T.O.C. : Echelle de Yale-Brown
Cliquer
sur total pour une addition correcte.
- De 0 à
7 : quelques symptômes sans gravité ou
pas de TOC
- De 8
à 15 : TOC léger
Au
delà
de 15 : nécessité probable de traitement
- De
16
à 23 : TOC d'intensité moyenne
- De 24
à 31 : TOC sévère
- De 32
à 40 : TOC extrême
TOCs
– quelques chiffres
- Le trouble
obsessionnel compulsif est assez fréquent (2% à
3% de la
population adulte d’après une étude
américaine).
- Le TOC arrive
en quatrième position du point de vue de la population
concernée,
après les phobies, les addictions et la
dépression.
- Chez les
enfants, la population souffrant de TOC est
évaluée à
1 %
- Le trouble
se révèle en moyenne chez le garçon
avant la puberté
(6 à 15 ans), chez la jeune fille après la
puberté
(20 à 29 ans)
-
L’âge
moyen de déclaration du trouble est de 12 ans.
- Les personnes
atteinte d’un TOC consultent assez tard (en moyenne 11 ans
après
l’apparition du trouble).
- Les personnes
mariées consultent nettement plus tard que les
célibataires.
- On constate
5% de rémission (disparition des symptômes sans
prise en charge
particulière).
- Autant
d’hommes
que de femmes sont atteints, mais par contre les thèmes
dominants
ne sont pas les mêmes chez les femmes ou les hommes (ex:
lavage chez
les femmes, vérification chez les hommes).
- 25% des
enfants
souffrant de TOCs souffrent également de
dépression
- 57%
(Rasmussen,
1990) des adultes souffrant de TOCs présentent des
symptômes
dépressifs majeurs. La plupart des périodes
dépressives
sont postérieures au développement et au
diagnostique de
TOC.
- Les autres
diagnostiques secondaires les plus fréquents sont les
phobies simples
(entre 7 et 48%), la phobie sociale (entre 11 et 18%), les
troubles
alimentaires (8%), l’abus d’alcool (entre 8 et 24%)
, le trouble panique
(9 à 30%), l’anxiété
généralisée
(8%) et le syndrome Gilles de la Tourette, les troubles de la
personnalité
évitante et dépendante.
Hypothèses
de mise en place 1) Modèle
cognitif (Mihaescu & Delsignore, 1998)
2) Points importants que l'on peut
en déduire
On le voit, les pensées et
images intrusives conduisent au trouble. Elles produisent une menace,
un
danger dont la surestimation est produite par des croyances diverses :
- Le sujet ne tolère pas
d’avoir
des pensées alarmistes. Type de croyance : «
Penser cela va
me mener à la catastrophe. Je ne dois pas tolérer
ces pensées…
». Intolérance à
l’incertitude.
- Le sujet se considère responsable
d’une prétendue insuffisance : « Ca doit
être parfait
sinon je suis responsable ». Perfectionnisme.
- Le sujet pense être
systématiquement
jugé, condamné, puni en cas d’erreur :
« Si je fais
une erreur, je suis condamné », « Si je
n’y arrive pas,
je serai puni »… Peur du jugement
- Le sujet pense que ritualiser ou
ruminer va faire disparaître la peur : « Si je
vérifie,
ça ira bien après ». Illusion
de contrôle
Bien qu’instructif, ce modèle
cognitif est discutable lorsqu’il établit que le
rituel calme l’anxiété
à court terme (même si cela est vrai).
D’un point de vue thérapeutique,
le principal intérêt du rituel n’est pas
nécessairement
de calmer l’anxiété mais
plutôt de ne pas arriver à
la calmer suffisamment pour que le rituel n’en soit plus un.
On peut dire
que le normal et le pathologique se définissent par le
degré
d'efficacité que le sujet prête à son
rituel. Le dernier
élément pertinent est donc
l’auto-évaluation par le
sujet de sa capacité à calmer sa peur : Sous-estimation
de l’efficacité personnelle (à calmer
ou gérer la
peur).
Ce
coffret de 6 CDs regroupe de nombreuses
ressources de sophrologie, relaxation, thérapie cognitive et
comportementale,
hypnose ericksonienne et programmation neuro-linguistique
consacrées
au traitement des obsessions ou du trouble obsessionnel compulsif.
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Boutillier, spécialiste des troubles anxieux. De
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des troubles obsessionnels sont abordés : traitement
des peurs, traitement de la compulsion, traitement de
l'anxiété,
remise en cause du perfectionnisme, désensibilisation aux
manifestations
anxieuses, développement de la confiance en soi, traitement
des
manifestations dépressives, remise en cause de la
pensée
anxieuse, des croyances, gestion du stress,
régénération,
développement de la force intérieure. Ce coffret est accompagné d'un
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libérer de l'angoisse - 2 CD ou
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paniques, par
J. Boutillier, spécialiste des troubles anxieux. De
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ericksonienne,
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